Sunday, July 22, 2007

Roadtrip - Jour 14 : Route 66

Get your kicks on route 66... (click)




Après avoir respectivement balayé l'entrée, nettoyé les lavabos de la salle de bains et vidé les poubelles (on avait mis le réveil, on a choisi le moins chiant !), on quitte sans regret cet hostel bizarre :

On va prendre le petit déjeuner dans le centre de Santa Fe. Ca confirme mon opinion sur les villes américaines (j'exclue New York, San Francisco et peut-être Boston) : en général ça ne vaut pas le détour... Santa Fe est apparemment la deuxième ville la plus vieille des Etats-Unis, c'est à dire qu'elle date de 1600 environ, mais à part la Old Town qui se compose d'une Plaza plus quelques rues avec de jolies "adobe houses" (du nom du matériau), il n'y a pas grand chose à visiter, et même le centre n'est pas d'un intêret extrême (enfin c'est mon avis !). En fait je trouve que ça manque vraiment de charme... On a quand même trouvé des supers bons croissants et pains au chocolat (mais pas dans ce magasin là je crois) !

Et c'est l'heure de reprendre la route, vers le sud-ouest cette fois, en direction d'Albuquerque (je sais toujours pas le prononcer !) :

J'ai toujours l'oeil pour ma collection de "Djizeuss Pictures" :

A Albuquerque (la ville la plus importante du Nouveau Mexique avec ses 500 000 habitants), on tombe sur la fameuse Route 66. Elle va de Chicago à Los Angeles, mais aujourd'hui il ne reste plus grand chose de l'authentique Historic Route 66 (elle ne s'appelle plus comme ça depuis 1985). Ici elle s'appelle maintenant l'Interstate 40, mais la traversée d'Albuquerque a conservé pas mal des motels, diners et grands panneaux à néons typiques de cette route. Il nous manque encore la voiture qui va avec, pas comme certains :

Le célèbre et bizarre Aztec Motel :

On sait qu'on est sur la bonne route !

Vraiment, pas de doutes :

Et ici aussi une Old Town forcément (plus sympa qu'à Santa Fe finalement, surtout parce que c'était plus animé) :

Un petit piment ?

Proud to be Americaaaaaaaaaan...

Après avoir fait un peu de shopping-souvenirs, on continue vers l'ouest :

Et on découvre un concept qu'on ne connaissait pas encore, l'aire de repos pour animaux !

Le paysage change un peu, on commence à voir des montagnes (et toujours les trains de marchandises de 30 km de long !) :

Et du rouge :

Parfois (pas souvent ;-)) on a de la chance et dans certains supermarchés on trouve du super bon pain (ici un aux olives et un autre aux tomates séchées) et de la moutarde Maille (c'est très rare !), c'est le pique-nique de luxe !!!

Et dans la collection véhicules, aujourd'hui nous vous proposons la coccinelle jaune derrière le RV !

On vient de se rendre compte qu'on avait un petit souvenir d'Albuquerque sur le pare-brise. Pas une contravention heureusement, mais un "rayon d'espoir" :

Ouh la la, on arrive chez les indiens ;-)

On est aussi sur la ligne de séparation des eaux Atlantique/Pacifique. On est à 2200 m d'altitude.

Et c'est beau :-)

Ouh la la y'a trop de panneaux ici !

Et certains font un peu peur quand même...

Vroum, vroum...

Et nous voilà de retour en Arizona !

On arrive aussi dans la région des réserves indiennes, et ça se voit :

Ci pas cher !

Et lorsque la nuit tombe, les animaux sauvages sortent pour chasser, il faut faire gaffe.

Ca fout un peu les boules, quand même...

"Heu, vous êtes sûres qu'on campe ce soir les filles ?"...

Tuesday, July 17, 2007

Roadtrip - Jour 13 : White sands

Rappelez-vous (je sais ça fait longtemps...), on s'était arrêtés juste à l'entrée des White Sands.

Dans le paradis blanc...



On a planté (enfin on la pose plus qu'on la plante à vrai dire) la tente au Oliver Lee State Park, au pied des Sacramento Mountains :

Le soleil se lève sur la vallée :

Après quelques minutes de route, nous revoilà aux White sands :

Comme leur nom l'indique, les white sands ce sont de grandes dunes de sable blanc.

C'est assez surréaliste cette étendue blanche au milieu du désert :

Marcel est tout content, il se dit qu'il va pouvoir faire des pâtés !

La formation des White sands est expliquée en détails . En résumé (je ne suis pas géologue !), ce sont des cristaux de gypse qui se sont déposés là quand il y avait de l'eau il y a des millions d'années et qui se sont surrélevés lors de la formation des Rocheuses.

On dirait vraiment de la neige !

Il y a un endroit prévu pour jouer dans le sable, les enfants s'en donnent à coeur joie !

On a du mal à quitter cet endroit vraiment étonnant, mais le road trip continue... On prend la route du nord cette fois, pour rejoindre Santa Fe. C'est une des routes les plus désertes qu'on a faites ! Malgré ça on croise toujours des spécimens véhiculaires intéressants !!!

Et les paysages sont toujours sympathiques :

C'est déroutant autant de "rien" sur de si grandes étendues ! Mais c'est beau...

Quelquefois un train de marchandises quand même :

Vous vous y croyez là non ?

Quand je dis que c'est désert, j'exagère, il y a au moins un signe de vie tous les 50 km ! Par exemple ici un magasin de souvenirs :

Il commence à faire mauvais...

Oh de la verdure :-)

Oh une ville ! Voyons ce que nous explique le panneau :

Population : 210 (recensement de 1990), altitude : 6666 pieds (la ville du diable !), fondée en 1903, incorporée en 1947.

Les premières personnes à s'établir dans la région étaient des éleveurs espagnols qui élevaient des moutons et du bétail dans les grandes étendues autour de Corona. Dans les années 1850, une ligne de diligences a été établie de Las Vegas à White Oaks et Fort Stanton, transportant des passagers, du courrier et des biens pour l'armée. Les activités minières commencèrent dès 1881 dans la région des Gallinas Mountains mais s'avérèrent non rentables car les mineurs devaient transporter le minerai sur des wagonnets jusqu'aux fonderies de Soccoro et El Paso. Avec l'établissement d'une ligne de train passant par Corona, une production accrue en minerai devint possible. Au pic de la production, environ 300 personnes étaient employées dans l'industrie. Corona fut établie comme "ville chemin de fer" en 1903 lors de la construction du El Paso and South Western Railroad allant de Carrizozo à Santa Rosa où il était relié à la Rock Island Line. Cela amena de nombreux fermiers dans la région et initia la croissance de Corona comme centre d'échanges, permettant aux fermiers et aux éleveurs d'expédier leur produits sur le marché. Dans les années 1950, des lignes de transport de gaz naturel furent posées dans la région et des maisons furent construites pour héberger la trentaine de familles employée. Reconnue comme l'une des meilleures de l'état, l'école a longtemps été le point central de la communauté. Les diligences ont aujourd'hui disparu, les mines sont fermées, les activités d'agriculture sont minimales, le dépot de trains a été déplacé, les trains ne s'arrêtent plus ici et les lignes de gaz ont été automatisées. Corona est toujours le centre d'échanges de la région, l'école est toujours au coeur de la commuanuté et Corona est, à nouveau, une terre d'élevage.

Voilà ça traduit bien le profil de nombreuses villes des environs : une croissance ultra rapide environ 100 ou 150 ans en arrière lorsque des gisements intéressants sont découverts et des mines ouvertes, puis un déclin tout aussi rapide lorsque les mines sont épuisées ou plus rentables, pour arriver à ces villes fantômes perdues au milieu de nulle part... Ici on s'est arrêtées 30 mn pour pique-niquer, on n'a pas vu une seule personne ! On se croirait vraiment dans ces villes désertes de western avec les enseignes qui se balancent en grinçant, la poussière qui vole dans la "rue principale" et 2 ou 3 vautours qui survolent a scène (bon là on n'a quand même pas vu de vautours !).

La route continue...

Encore et encore, lalala...

On s'en lasse pas :-)

Après cette route passionnante (c'est vrai que c'est un peu répétitif mais c'est assez fascinant, un autre monde...), on arrive à Santa Fe, la capitale du Nouveau Mexique (bon vu qu'il n'y a que 2 villes de plus de 50 habitants c'est pas un exploit ;-)). Pour avoir une vraie nuit de sommeil (la nuit d'avant on a cru qu'on allait s'envoler avec la tente tellement y'avait de vent !), on se décide à téléphoner pour réserver une chambre à l'auberge de jeunesse de la ville (y'en a qu'une). Arrivées sur place on déchante un peu, c'est super bizarre, le gars qui nous accueille nous explique que c'est une sorte de communauté, donc ils nous font pas payer les taxes de la ville mais pour compenser on doit participer aux tâches ménagères le matin, les tâches étant inscrites sur des papiers à partir de 7h du matin, et bien entendu premier arrivé premier servi, donc on a intêret à mettre le réveil si on ne veut pas nettoyer les chiottes :-S
L'auberge est quasiment pleine, occupée par un groupe d'amish ou mennonites (je connais pas la différence exacte), assez bizarres. On se carapate donc assez vite pour aller manger !

Le centre historique de Santa Fe :

Dans le prochain post, vous découvrirez quelles tâches ménagères nos 3 aventurières ont du effectuer : faire la vaisselle de 50 personnes ? récurer les toilettes à la brosse à dents ? décoller les chewing-gums collés sous la table de la cuisine ? Ne manquez pas la suite de votre feuilleton palpitant :-)