Monday, September 11, 2006

J'ai testé pour vous : l'US Open de tennis

Tout avait pourtant bien commencé. J'étais avec une amie, on avait pris le métro 7 pour rejoindre Flushing Meadows, où se déroule donc l’US Open. On avait nos billets depuis le mois de juin (les places partent vite), on était super contentes d'assister à notre première compétition de tennis. Jusque là, donc, tout allait bien, on était même un peu d'avance. Ca n’allait pas durer...

En arrivant vers l'entrée, déjà, on se fait arrêter par un agent de sécurité, qui me dit, non, non, vous avez un sac à dos, il est plus gros que la taille règlementaire, vous pouvez pas rentrer avec, il faut le laisser à la consigne. OK, déjà là je trouve ça bizarre, mon sac à dos est d'une taille tout à fait normale, et je vois passer plein de gens avec des sacs en bandoulière bien plus gros que mon sac à dos, mais bon, ça doit être juste une fouille supplémentaire qui est nécessaire. Donc on remonte vers la zone où les gens qui arrivent directement de l’aéroport doivent faire fouiller puis laisser leurs gros bagages, en trouvant quand même bizarre de devoir se taper tout ça juste pour un sac à dos. Mais bon, c’est le début de la journée, on est encore fraîches et disposes et on se coltine donc la queue bien gentiment. En plus, on est en avance, donc pour l’instant tout va bien. La fouille est vraiment inutile, le gars soulève vaguement le dessus de chaque valise puis la referme, y'a aucun appareil à rayons X, mais bon, si ça leur fait plaisir, pourquoi pas...

Au bout de quelques minutes je passe avec mon sac (qui contient une bouteille d'eau, deux sandwiches, un gilet et un chapeau + mon porte-feuilles, etc, enfin rien qui s’assimile à une arme redoutable à priori...). Le gars qui fouille mon sac me dit que je peux garder avec moi tout le contenu, mais que je dois laisser le sac à dos au checking, là où les gens laissent leurs grosses valises donc. Là je suis plus que dubitative... Je dois transvaser toutes mes affaires dans des sacs plastiques minuscules, et checker mon sac VIDE, pour 3 dollars en plus, ça me parait complétement débile, j’ai pas envie de me trimballer toute la journée avec mon porte-feuilles, appareil photo, etc... dans des sacs plastiques, et en plus je n'ai qu’un dollar sur moi. Du coup, je négocie avec la dame du checking, je mets toutes mes affaires dans des sacs plastique, et j’arrive à rouler mon sac à dos dans un autre, je me dis nickel, comme ça c'est bon, du moment que c'est dans des sacs plastiques ça va passer (même si la dame du checking me dit que ça risque de pas passer, je me dis quand même, je vois pas pourquoi ils feraient ch*ier pour ça, je tente le coup (oui je sais, je suis à la fois terriblement naïve et terriblement obstinée, que voulez vous, c'est la fougue de la jeunesse, encore pleine d'idéaux et d'énergie, enfin bref, je suis un peu con sur les bords quoi, pas la peine d’en rajouter NON PLUS !)).

Donc, là dessus, on refait la queue une deuxième fois, moi avec mes petites affaires bien emballées dans leurs plastiques (on dirait que je viens d’aller faire les courses chez Auchan, génial), pour passer au checking général, celui pour tout le monde (pas que les ch*ieurs qui ont des sacs à dos, je vous jure, quelle idée, ils ont qu'à avoir des sacs de plage en bandoulière comme tout le monde aussi ils sont pénibles les gens). Quelques minutes plus tard, on passe, moi d'un côté, mon amie, que j'appelerai M. pour préserver son anonymat, de l'autre. Alors là, la fouille c'est encore plus du délire, y'a toujours aucune machine à rayons X, mais les Securitas (le mot Securitas désignant pour moi tout ce qui ressemble à un agent de sécurité/vigile, etc..., avec lesquels j’ai en général beaucoup d’affinités dès le premier contact, et dont l’amabilité et la capacité de réflexion n’ont en général d’égales que ma diplomatie en leur présence) fouillent plus ou moins selon la personne, allant parfois jusqu'à ouvrir les porte-feuilles, étuis à lunettes, etc... (c'est vrai depuis qu'ils ont sorti la Kalashnikov de poche qui se glisse dans un porte-feuilles, on ne saurait être trop prudent). M. passe sans soucis, mais moi évidemment, malgré mes tentatives de corruption négociation (mon sac est VIDE et roulé dans un sac plastique), agrémentées de mensonges éhontés tentatives de persuasion relativement subtiles ("la dame du checking m'a AFFIRME que ça passerait!"), parce que bon, on est obstiné où on ne l'est pas (et moi je le suis, donc, vous aviez compris depuis le temps), ma Securitas veut rien savoir, elle demande quand même confirmation à un autre Securitas, mais non rien à faire, il faut que je remonte checker mon sac, m’assène-t-elle d’un air qui me fait bien comprendre que je menace toute la population des Etats-Unis en essayant d’introduire un sac à dos VIDE dans l’enceinte de l’US Open.

Bon, obstinée mais pas kamikaze, je remonte donc vers le premier checking, au passage j'appelle M. car elle a déjà passé les barrières d’entrée avec son ticket (un autre Securitas lui ayant dit que non, elle ne pouvait pas attendre 5 mn sa copine entre le checking et l'entrée, pour des raisons évidentes et similaires de menace de la population entière des Etats-Unis par sa présence à cet endroit précis).

De retour au premier checking, une nana veut me refaire passer à la fouille (y'a plein de monde maintenant, il est presque 11h, les matches vont commencer), alors que je lui explique que je suis déjà passée et que mon sac est VIDE, mais elle me soutient que non, menace de la population entière avec mon sac VIDE, bla bla bla, heureusement, un autre gars qui avait pas oublié de brancher son cerveau le matin arrive à ma rescousse, je lui montre mon sac VIDE et mes deux pauvres sacs plastiques avec toutes mes affaires, et je peux aller poser mon sac VIDE (vous avez remarqué que je souligne le mot vide à chaque fois pour faire ressortir l'intensité absurdico-tragique de la narration, oui je sais, j’ai raté ma vocation d’écrivaine)... Là-dessus, évidemment, j'avais oublié que je n'avais que 1 dollar sur moi (je sais c'est dur la vie de stagiaire exploité à New York, je laisserai mes coordonnées bancaires en bas du post si vous voulez faire un don), en plus je commence à être vénère (oui, quand je suis énervée je me mets à parler comme une racaille, je me fais peur à moi même, c'est vous dire, et là rien que de l’écrire ça me re-énerve!), ça me stresse les conflits avec les Securitas/flics/agents de la MTA/agents des douanes qui sont aussi ouverts d'esprit que des intégristes religieux et qui doivent être des réincarnations de pit-bulls tellement on dirait qu’ils aboient au lieu de parler, tout ça en te prenant bien de haut, tout assurés qu’ils sont d’incarner personnellement la justice et la sécurité de la nation en face d’inconscients comme toi qui n’ont rien à dire parce que de toute façon ils ont tort, ça me fout les nerfs à chaque fois, bref, j'explique à la dame que de toute façon je peux pas payer son %$£# de checking de £$&@% (mais sans les mots avec des caractères bizarres sinon elle aurait pas compris, c'est juste pour pas trop choquer les âmes sensibles), et là (comme quoi y'a des gens méchants sur Terre, mais aussi des gens gentils, ça compense), 2 personnes m'offrent de me donner un dollar pour m'aider à payer (là je me sens vraiment mal, je me fais pitié à moi même à ce moment là, c'est les boules, je suis de plus en plus vénère (vous sentez la montée en puissance tragique de la narration), mais la dame du checking me dit que c'est bon, c'est pas des sans-coeurs quand même (c’est vrai qu’ils sont déjà abrutis, ça ferait beaucoup de tares), je pourrai payer en revenant ! Bon c’est déjà ça de gagné, c'est bête mais même pour un dollar ça m'aurait ennuyé de devoir accepter (j'ai quand même dit merci et tout, je garde en toute circonstance mon éducation, faut pas croire).

Bref, j'ai donc checké mon sac VIDE qui faisait planner une menace indescriptible et insoutenable sur le parc de Flushing Meadows, et je suis repartie avec mes sacs plastiques refaire la queue pour le checking général, celui où je m’étais donc faite refouler après le checking spécial pour les gens qui ont pas compris qu'un sac à dos VIDE c'est une arme de destruction massive inadmettable inadmissible (bon, si vous suivez pas, j'y peux rien, c'est pas moi qui ai concu le plan Vigipirate de l'US Open hein!).

Là, après avoir refait la queue (ça tombe bien, j’adore ça faire la queue), je passe (sans problème cette fois-ci, le danger suprême du sac VIDE de la mort étant écarté, ouf on a eu chaud), et je peux, enfin, entrer dans l'arène !

Je me dépèche de rentrer sur le court principal (Arthur Ashe), et je retrouve M. vers 11h20 (en gros tout ça m’a pris 1 heure), je lui fous une claque parce qu'elle fait que de se foutre de ma gueule (non mais faut assoir son autorité des fois), je me pose, et je pratique plusieurs fois de suite la technique éprouvée du inspirer-par-le-nez-expirer-par-la-bouche, pour remettre mon karma de tout ce stress et de mon énervement face aux règlements débiles appliqués par des abrutis qui te traitent comme de la m#$%& tout ça parce qu'ils ont un tee-shirt avec marqué security et qu'ils se prennent pour Starsky et Hutch, qui sauvent le monde des gros méchants qui veulent entrer avec des sacs à dos VIDES, pas les gentils qui ont des sacs de plage énormes en bandoulière, ou des sacs à dos qui font 2 cm de moins de large, bref, je me calme, on se détend, le pire est passé, la journée peut commencer, je vais certainement pas me laisser gacher la journée par ça !

Donc là c’est la partie sympa de la journée qui commence !

On est donc dans le Arthur Ashe Stadium (le court principal), avec des billets pour la journée. On est contentes parce que vu qu’il a plu pas mal la semaine d’avant (jusqu’à samedi), il y a plein de matchs, car il faut rattraper les matches annulés, Amelie Mauresmo va notamment jouer à 19h, puis un autre français juste après ! Bon, on est assez haut dans le stade (on a essayé d'aller plus bas, vu qu'il y avait plein de places libres, mais on s'est faites repérer par un autre Securitas, je sais j’ai une fâcheuse tendance à la transgression, mais ça fait de la peine d'être tout en haut alors que les 3/4 des sièges sont vides, on visait quand même pas les places VIP non plus, et puis qui ne tente rien n'a rien, c'est ma devise, avec mort aux cons!), mais on a quand même une bonne vue sur le court (c’est pas de la terre battue comme à Roland Garros, c’est du synthétique).

On assiste donc à 3 matchs : d’abord la numéro 2 mondiale Justine Henin-Hardenne qui affronte une israélienne, Shahar Peer, et la bat sans problème en 2 sets. Voilà Justine :

Ensuite, hiiiiiiiiiiiiiii, le bôôôô Rafael fait son entrée sur le court, il bat également assez facilement son adversaire (Jiri Novak), c’est un beau match, dommage qu’on soit un peu loin pour attraper le bandeau plein de sueur de Rafa, qu’il jette dans la foule à la fin (OK, je plaisante, j’en suis pas là quand même!!!)... Rafa en plein effort :

On le voit quand même mieux sur l’écran :

Avant que le troisième match ne commence, on fait un tour sur la coursive extérieure du stade, on a une belle vue sur le reste du parc, avec les cours annexes, beaucoup plus petits :

La sphère (the Unisphere) de plus de 300 tonnes, date de l’exposition universelle de New York de 1964. On peut notamment la voir être détruite à la fin du film Men in Black.

On peut également apercevoir le Shea Stadium, où se déroulent les matches de baseball des Mets.

Et une belle vue sur la skyline de Manhattan :

De retour dans le stade pour le dernier match de l’après-midi, l’américain Andy Roddick affronte Benjamin Becker (le méchant qui a osé sortir Agassi la veille, qui jouait le dernier tournoi de sa carrière !). Et bien Agassi est vengé par son compatriote Andy en 3 sets :

Et voilà, la première partie de la journée est déjà finie, enfin sur le court Arthur Ashe, parce que maintenant on va aller faire un tour sur les courts annexes.

On commence par aller voir du côté des courts d’entrainement, où on a la chance de voir Amélie s’entraîner juste devant nous ! Je l’ai trouvé beaucoup moins "barraque" que l’impression qu’elle donne à la télé, et plus jolie aussi.

Derrière elle, c’est apparemment Henry Leconte, et tout au fond Serena Williams.

Assaillie par les fans et leurs grosses balles jaunes !

Ensuite, on fait un peu nos chauvines en allant surtout voir les français (c’est surtout que c’ést un peu les seuls que je connais!), donc d’abord Arnaud Clément et Michael Llodra qui jouent en double :

Puis ensuite Fabrice Santoro (qui a pas l’air très sympa, il tire tout le temps la gueule) et Nenad Zimonjic (oui je m’aide du site web pour les noms, j’avoue !).

Et là c’est la partie émotionnellement difficile de la journée, je vais essayer de pas me mettre à pleurer comme à chaque fois que j’en reparle, je sais qu’il va falloir que je sois forte mais je compte sur vous pour pas (trop) vous moquer. Donc, il est bientôt 19h, la session du soir va commencer sur le court Arthur Ashe, Amélie contre Serena Williams, ça devrait être un grand match ! On se pointe donc comme des fleurs avec nos billets à l’entrée du stade, où des messieurs bipent les billets des gens qui rentrent avec un scanner. Et là quand le monsieur scanne mon billet, la machine fait pas bip bien comme il faut, et comme fait toute machine bien élevée, elle fait nût (je sais, j’ai un don pour retranscrire les bruits de machines à scanner les billets de l’US Open). Euh, là j’ai comme un coup au coeur, mais je me dis les machines des fois c’est bête ça doit être une erreur ! (bien sûr vous qui êtes malins vous vous doutez que là ça va pas être aussi simple que ça, mais faites comme si vous aussi, un instant, vous y croyiez encore). Donc, comme il est prouvé que finalement, l’homme (s’il est pas trop abruti) a un potentiel supérieur à la machine, le môssieur regarde mon billet et m’annonce d’un ton détaché, comme si les mots qu’il prononce ne sont pas autants de coups de poignards dans mon coeur fragile et innocent (non je n’en rajoute pas) : "bah non ça c’est des billets pour 11h et là il est 19h c’est pas les bons" (en anglais bien sûr, je vous traduis). Là, mon teint de pêche hâlé par cette journée en plein air est devenu légèrement verdâtre je pense, et j’ai répondu : "Mais, mais, mais, maiiiiiiiiis, le monsieur qui nous a vendu les tickets, justement on lui a demandé si les billets étaient bien pour TOUTE la journée et il a dit oui..." (et je mentais même pas, on savait pas trop la différence entre tous les billets donc on avait posé plein de questions, et c’est bien ce qu’il nous avait dit, que ceux là c’était pour TOUTE la journée). "Bah non, là c’est marqué 11 am et là il est 7 pm donc c’est pas bon." CQFD. Circulez y’a rien à voir.

Bon, est-ce que c’est nous qui avons mal compris (en pensant que TOUTE la journée c’était du 1er au dernier match, alors que le vendeur pensait journée versus soirée), ou le vendeur qui nous a raconté des salades, on le saura jamais, tout ce qu’on savait à ce moment là c’est qu’on étaient bien dégoûtées, on s’était fait une joie de voir 2 matches de plus (surtout Amélie/Serena puis après un autre français, Richard Gasquet), et là, c’était la déception.

On a quand même retenu (avec peine) nos larmes, en se disant qu’on avait quand même bien profité de la journée (ce qui était vrai), qu’il avait fait super beau (pas mal de matches avaient été reportés la semaine d’avant à cause de la pluie, et dans ces cas là la politique de remboursement ne s’applique pas toujours si les joueurs ont au moins commencé à jouer par exemple), qu’on avait vu Rafael (hiiiiiiiiiiiii) et Amélie, enfin bon, on s’est consolé en se disant qu’on allait regarder le match sur grand écran devant le stade. OK.

Et c’est là que le coup de grâce de la journée nous a été porté. On s’est assises à côté d’un banc sur lequel se trouvaient deux vieux personnes agées, qui détonnaient un peu dans le décor tellement ils avaient pas l’air de fans de tennis. Et là, le plus naturellement du monde, deux jeunes arrivent, tendent 2 billets aux petits vieux en disant : "tenez, on a deux billets en trop, on les vend pas on vous les donne, ça vous intéresse ?". Là, les petits vieux super étonnés remercient chaleureusement leurs 2 bienfaiteurs, et en se félicitant mutuellement de leur bonne fortune, s’éloignent à pas de fourmis (ils avaient pas de déambulateurs mais pas loin) vers l’entrée du stade, pendant que M. et moi restions là, tétanisées.

Ma réaction première (je suis horrible) a été de dire à M. : "Attends, vu leur forme physique, on peut largement leur piquer les billets et partir en courant, ni vu ni connu j’t’embrouille!" Evidemment, je plaisantais, mon éthique personnelle m’empêchant évidemment de commettre un tel forfait, mais j’avoue que l’espace d’une fraction de seconde... Là, on s’est demandées, pourquoi ont-ils refilé leurs billets à deux vieux personnes agées qui somnolaient à moitié tranquillement sur leur banc, alors que 50 cm à leur droite, se trouvaient deux belles et séduisantes jeunes filles visiblement au bord du suicide ??? Pourquoi ??? Why ? Porque ??? Et là on s’est dit que c’était une bonne idée que les armes soient interdites dans l’enceinte de l’US Open, parce que sinon on se serait fait Hara Kiri sur place, refusant de vivre une minute de plus dans un monde aussi cruel.

Dé-goû-tées les filles.

Bon, on a fini par regarder le match sur une petite télé autour d’un stand de bouffe parce que sur l’écran géant ils le diffusaient pas, sauf la toute fin du match (allez comprendre!), et on a pu assister à la victoire d’Amélie (quand même battue par Serena 6-0 dans le 2e set, c’était pas gagné), donc ça nous a quand même remonté le moral !

Après ça, y’avait des tas de gens qui sortaient du stade et qui partaient, je pense qu’on aurait pu leur demander leurs billets pour aller voir le 2e match, mais j’avoue que la journée avait déjà été riche en émotions, je me suis dit qu’avec la chance que j’avais en ce moment, on allait encore réussir à se faire arrêter pour vol de billet ou usurpation d’identité ou je ne sais quoi, on a préféré pas tenter (cela dit je l’aurais tenté si le deuxième match était celui d’Amélie).

En arrivant au checking pour récupérer mon sac VIDE, c’était désert, j’ai cru un instant que y’avait plus personne, je crois que là j’aurais vraiment craqué nerveusement, mais en fait y’avait quelqu’un, je me suis acquittée de mes 3 dollars (pour un sac VIDE), et on a repris le métro 7 vers Manhattan, heureuses de notre journée bien remplie, avec une pointe de déception, mais compensée par les nombreux fous rires qu’on a eu à chaque mésaventure (parce que vous connaissez ma devise, vaut mieux en rire qu’en pleurer!).

Conclusion : l’US Open, c’est TRES BIEN. Ca m’a donné envie d’aller voir Roland Garros (parce que pour le prochain US Open je serai plus là!) ! Par contre, il vaut mieux se renseigner COMME IL FAUT sur les billets AVANT. Les agents de sécurité sont dans l’ensemble très MALAIMABLES (si si ça existe), et le protocole de sécurité DEBILE (enfin la parano sécuritaire c’est pas un scoop aux US (et ailleurs), surtout ces derniers temps).

Mais globalement, c’était super :-)

***

PS : Bravo à ceux qui ont lu jusqu’au bout (quel courage, même moi j’ai pas eu le courage de relire, comment ça, ça se voit ?!)

PS2 : Rafa s’est fait éliminer en quart de finale, et Amélie en demie :-(

PS3 : même si j’en rajoute dans la description (pour l’intensité tragique du récit), tous les évènements décrits sont 100% réels :-)

9 Comments:

Anonymous Anonymous said...

haha, quelle galère!! vous avez eu bien du courage :) c'est fou cette débilité de sécurité, ça devient vraiment ridicule. moi j'ai la trouille, parce que le 5 octobre, je passe à l'aéroport de JFK que je déteste plus qu'aucun autre aéroport au monde et j'ai bien peur de la sécurité :( tu penses que si je passe à poil ça leur ira?

12/9/06 06:47  
Blogger Carine said...

euh... je te conseille pas de passer à poil, la nudité ça leur fait aussi peur que les terroristes ;-) mais ne t’en fais pas, à priori si tu n’as pas de liquides (le shampoing l’Oreal c’est au même niveau de danger que le sac à dos vide, pour te dire !!!) ça se passe bien !

12/9/06 07:22  
Blogger Jean-Philippe said...

Carine,
Ouah, pas de post en 4 jours...

Ouarf et la ca c'est du post !
Bon ceci dit la critique sur les petits vieux :-P roooh ce jeunisme ambiant dit donc...

12/9/06 07:28  
Anonymous Anonymous said...

qelle épopée cette journée à l'US Open ; le récit en est très plaisant ; bon compte-rendu et belles photos aussi (bien le gros plan de Mauresmo) ; en attendant, ton colis d'anniversaire qui ne contenait ni shampooing ni kalachnikov camouflée dans une carte postale n'est toujours pas arrivé : sécurity always ???

12/9/06 10:03  
Blogger Carine said...

jp : oui en fait il m’a pris plusieurs jours à écrire ce post, c’est pour ça :-)

mum : je vais même essayer de mettre une vidéo de Mauresmo, si j’y arrive !!!

12/9/06 12:00  
Anonymous Anonymous said...

Ah les Securitas... nous, on les appelle les Rent-a-Cop! On a ete a San Francisco pour le Labor Day, la securite, c'est de la rigolade. J'avais un tube de creme pour le visage et du lipgloss (j'avais *vraiment* oublie!), et c'est passe comme une lettre a la poste. Bien sur, apres on se retrouve a acheter les bouteilles d'eau cheres dans l'aeroport, parce qu'avec les mini-bouteilles d'eau qu'ils donnent dans l'avion, il y a de quoi se dessecher dans son siege...

13/9/06 11:12  
Blogger L²V² in USA said...

très bon compte rendu, on s'y croirait!!!!!

13/9/06 13:27  
Blogger Carine said...

cecile : ha ha ! Rent-a-cop, j’adore !!! c’est copyrighté comme expression ?!!

lv2 : merci, je l’ai revécu moi-même en racontant ;-)

13/9/06 14:18  
Anonymous Anonymous said...

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