Roadtrip - Jour 13 : White sands
Rappelez-vous (je sais ça fait longtemps...), on s'était arrêtés juste à l'entrée des White Sands.
Dans le paradis blanc...
On a planté (enfin on la pose plus qu'on la plante à vrai dire) la tente au Oliver Lee State Park, au pied des Sacramento Mountains :
Le soleil se lève sur la vallée :
Après quelques minutes de route, nous revoilà aux White sands :
Comme leur nom l'indique, les white sands ce sont de grandes dunes de sable blanc.
C'est assez surréaliste cette étendue blanche au milieu du désert :
Marcel est tout content, il se dit qu'il va pouvoir faire des pâtés !
La formation des White sands est expliquée en détails là. En résumé (je ne suis pas géologue !), ce sont des cristaux de gypse qui se sont déposés là quand il y avait de l'eau il y a des millions d'années et qui se sont surrélevés lors de la formation des Rocheuses.
On dirait vraiment de la neige !
Il y a un endroit prévu pour jouer dans le sable, les enfants s'en donnent à coeur joie !
On a du mal à quitter cet endroit vraiment étonnant, mais le road trip continue... On prend la route du nord cette fois, pour rejoindre Santa Fe. C'est une des routes les plus désertes qu'on a faites ! Malgré ça on croise toujours des spécimens véhiculaires intéressants !!!
Et les paysages sont toujours sympathiques :
C'est déroutant autant de "rien" sur de si grandes étendues ! Mais c'est beau...
Quelquefois un train de marchandises quand même :
Vous vous y croyez là non ?
Quand je dis que c'est désert, j'exagère, il y a au moins un signe de vie tous les 50 km ! Par exemple ici un magasin de souvenirs :
Il commence à faire mauvais...
Oh de la verdure :-)
Oh une ville ! Voyons ce que nous explique le panneau :
Population : 210 (recensement de 1990), altitude : 6666 pieds (la ville du diable !), fondée en 1903, incorporée en 1947.
Les premières personnes à s'établir dans la région étaient des éleveurs espagnols qui élevaient des moutons et du bétail dans les grandes étendues autour de Corona. Dans les années 1850, une ligne de diligences a été établie de Las Vegas à White Oaks et Fort Stanton, transportant des passagers, du courrier et des biens pour l'armée. Les activités minières commencèrent dès 1881 dans la région des Gallinas Mountains mais s'avérèrent non rentables car les mineurs devaient transporter le minerai sur des wagonnets jusqu'aux fonderies de Soccoro et El Paso. Avec l'établissement d'une ligne de train passant par Corona, une production accrue en minerai devint possible. Au pic de la production, environ 300 personnes étaient employées dans l'industrie. Corona fut établie comme "ville chemin de fer" en 1903 lors de la construction du El Paso and South Western Railroad allant de Carrizozo à Santa Rosa où il était relié à la Rock Island Line. Cela amena de nombreux fermiers dans la région et initia la croissance de Corona comme centre d'échanges, permettant aux fermiers et aux éleveurs d'expédier leur produits sur le marché. Dans les années 1950, des lignes de transport de gaz naturel furent posées dans la région et des maisons furent construites pour héberger la trentaine de familles employée. Reconnue comme l'une des meilleures de l'état, l'école a longtemps été le point central de la communauté. Les diligences ont aujourd'hui disparu, les mines sont fermées, les activités d'agriculture sont minimales, le dépot de trains a été déplacé, les trains ne s'arrêtent plus ici et les lignes de gaz ont été automatisées. Corona est toujours le centre d'échanges de la région, l'école est toujours au coeur de la commuanuté et Corona est, à nouveau, une terre d'élevage.
Voilà ça traduit bien le profil de nombreuses villes des environs : une croissance ultra rapide environ 100 ou 150 ans en arrière lorsque des gisements intéressants sont découverts et des mines ouvertes, puis un déclin tout aussi rapide lorsque les mines sont épuisées ou plus rentables, pour arriver à ces villes fantômes perdues au milieu de nulle part... Ici on s'est arrêtées 30 mn pour pique-niquer, on n'a pas vu une seule personne ! On se croirait vraiment dans ces villes désertes de western avec les enseignes qui se balancent en grinçant, la poussière qui vole dans la "rue principale" et 2 ou 3 vautours qui survolent a scène (bon là on n'a quand même pas vu de vautours !).
La route continue...
Encore et encore, lalala...
On s'en lasse pas :-)
Après cette route passionnante (c'est vrai que c'est un peu répétitif mais c'est assez fascinant, un autre monde...), on arrive à Santa Fe, la capitale du Nouveau Mexique (bon vu qu'il n'y a que 2 villes de plus de 50 habitants c'est pas un exploit ;-)). Pour avoir une vraie nuit de sommeil (la nuit d'avant on a cru qu'on allait s'envoler avec la tente tellement y'avait de vent !), on se décide à téléphoner pour réserver une chambre à l'auberge de jeunesse de la ville (y'en a qu'une). Arrivées sur place on déchante un peu, c'est super bizarre, le gars qui nous accueille nous explique que c'est une sorte de communauté, donc ils nous font pas payer les taxes de la ville mais pour compenser on doit participer aux tâches ménagères le matin, les tâches étant inscrites sur des papiers à partir de 7h du matin, et bien entendu premier arrivé premier servi, donc on a intêret à mettre le réveil si on ne veut pas nettoyer les chiottes :-S
L'auberge est quasiment pleine, occupée par un groupe d'amish ou mennonites (je connais pas la différence exacte), assez bizarres. On se carapate donc assez vite pour aller manger !
Le centre historique de Santa Fe :
Dans le prochain post, vous découvrirez quelles tâches ménagères nos 3 aventurières ont du effectuer : faire la vaisselle de 50 personnes ? récurer les toilettes à la brosse à dents ? décoller les chewing-gums collés sous la table de la cuisine ? Ne manquez pas la suite de votre feuilleton palpitant :-)
1 Comments:
Rhooo elle est revenue :)
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