Mum & the City - episod 1

Mon voyage débute le Lundi 8 Mai ; préparé depuis longtemps (deux mois au moins) ; j’ai lu et relu mes billets d’Air France pour être sûre de la destination …

J’arrive à Lyon par le TER, avec 3 h d’avance au moins, au cas où (la prochaine fois je réviserai mes horaires …) ; en 5 mns j’échange mon billet d’air France contre le billet TGV pour Paris C.D.G. que nous rejoignons en 2 H (15h45) ; là commence vraiment mon voyage ;

Un agent des douanes me demande d’ouvrir ma valise : aie pour les saucissons soigneusement enveloppés au fond ! … ; mais la fouille est superficielle et les denrées périssables (prohibées) ne seront pas découvertes …

Encore une attente, longue ; je me présente enfin à l’embarquement : c’est un moment excitant ; il y a peu de monde sur le vol 002 ; à 19h nous décolons ; ca y est : à moi la découverte de l’Amérique à la rencontre de Carine, car je n’arrive pas à décrypter (au travers des photos) cette grande ville : midtown, downtown, city hall, etc… des lieux qui font réver, certes, mais n’ont pas grande réalité pour moi ;

Le voyage se passe bien : repas très correct et abondant, une petite bouteille de vin (allez c’est la fête) ; j’ai une vue imprenable coté hublot (et 3 fauteuils pour moi seule) ; je sommeille un peu ; le temps passe très vite ; et, fait surprenant, je ne verrai jamais la nuit … pas de vue sur l’océan non plus : on est à 6000 m. d’altitude au moins, au-dessus des nuages ; je remplis consciencieusement mes 2 fiches pour la douane américaine (je me trompe, et recommence) ; je consulte pour la nième fois mon petit dico (« guide du routard » offert par Carine), pour quelques phrases standards destiénes aux douaniers (carine m’a un peu stressée sur le passage de la douane …)

L’arrivée sur New York : 20h45 heure locale (3 h du matin en France) est surprenante : on survole un moment la côte, très découpée, avec des petites avancées de terre et des maisons bâties au bord de l’eau ; enfin on arrive à l’aéroport JFK (c’est bien réel) ; il fait presque nuit ;

Je suis un peu émue ; on accède très vite aux guichets de la douane ; la queue, bien sûr, mais je verrai pire durant mon séjour ; le temps me paraît long : les douaniers me semblent suspicieux ; une officière nous répartit devant les différents guichets ; je m’inquiète un peu du temps passé par la personne avant moi ; une autre est renvoyée remplir son questionnaire … j’espère que tout est ok ; enfin, mon tour ; tout se passe bien : qqs questions que je comprends ou pressens plutôt : oui, je vais rester trois semaines au même endroit, i’m coming to visit my daughter, j’ai 150 dollars sur moi ; c’est à peu près tout ; le douanier est très conciliant ; on me prend en photo (ah je comprends, je dois ôter mes lunettes, prise d’empreintes électronique) et ouf ; je suis sur le territoire américain, presque la dernière ; surprise : il ne reste plus que ma valise sur le tapis roulant ;

Je découvre pour la première fois le panneau lumineux « EXIT » bien visible (ça ; je comprends) et quelques minutes plus tard, je suis face à Carine ;

Retrouvailles puis retour à la maison de Carine ; je n’ai pas de souvenir précis de notre trajet, de nuit il est vrai (que je ne reconnaitrai pas du tout, 3 semaines plus tard, pour le retour) ; nous prenons un bus, puis le métro (un ou deux changements, je crois) et arrivons à la 100th street est, number 334 ; petite visite de l’appartement, que je trouve agréable ; on sort le saucisson, bienvenu, le frigo de Carine n’ayant pas été rechargé ; il faut dire qu’elle rentrait, la veille, de son voyage d’affaires à Boston.

La nuit étant plus avancée pour moi (5 h du matin en France), l’heure est au repos ; ma première nuit est reposante, malgré le bruit ambiant (celui de la rue bien sûr).