Monday, July 31, 2006

Mon nouveau monocycle...

OK. J'ai la poisse...

Ce soir, dans un orignal élan de courage, j'accompagne une copine pour aller courir à Central Park. On prend nos vélos pour aller jusqu'à l'entrée du parc, et on les attache à un poteau. Alex (note : c'est à elle que j'ai racheté le vélo, car elle en a eu un super beau à prix cassé récemment) me dit : "tu devrais attacher ta roue arrière". Là je réponds : "bin c'est plutôt la roue avant qu'il faut attacher, non ? elle est plus facile à démonter". Là dessus, je sais pas ce qui m'a pris de l'écouter mais j'attache la roue arrière (et la cadre aussi, quand même je suis pas complètement à l'ouest non plus !).

Donc, j'imagine que vous avez deviné la suite (vous êtes déjà en train de vous marrer même), on revient après la course (apparté : Central Park le soir c'est super beau, au moment où la nuit tombe, la vue sur les buildings est géniale !), on commence à détacher nos vélos, et là je me dis : "tiens, mon guidon est vachement bas quand même !"... "Ah bin oui, c'est sûr, sans la roue avant c'est normal!" Je sais, la course ça me fatigue beaucoup les neurones :-)

Justement, juste avant d'arriver on passait en revue nos boulettes respectives depuis qu'on est arrivées (ma plus mémorable étant, dans la même soirée, où j'emmenageais pour la première fois sur Manhattan, de me prendre une amende dans le métro, puis de m'enfermer en dehors de chez moi en chaussettes et en t-shirt en plein mois de décembre pendant que ma colloc était en France. Je vous avoue que ça a été un de mes plus grands moments de solitude, mais tout s'est bien fini, j'ai réussi à rerentrer chez moi en suppliant le fils du "concierge", qui a ouvert la porte avec une carte de crédit comme dans les films, et j'ai réussi à faire sauter mon amende après quelques heures au siège de la MTA, en levant la main droite et en jurant que je disais pas des menteries et que j'avais une carte illimitée, fin de la parenthèse instructive, allez-y vous pouvez vous moquer, ça me fait plaisir!).

Bref, ne voulant pas laisser là ce qui restait de mon vélo, j'ai décidé de le ramener, mais après quelques mètres, blam, le guidon se démonte ! Je vous jure y'a des fois, je me dis que Dieu existe et qu'il me punit de pas croire en lui... En fait non, je plaisante, mais bon des fois, on a vraiment l'impression que le sort s'acharne !

Bref, j'ai à moitié porté, à moitié fait rouler mon vélo (j'ai plus ou moins réussi à remettre le guidon, parce que je suis un peu Mac Gyver des fois, mais pas souvent quand même), en engueulant Alex qui se marrait à côté (ça faisait plus d'un mois qu'elle avait le vélo et qu'elle n'attachait pas la roue avant, et moi la 3ème fois que je m'en sers, BAM, mais aussi elle avait un peu honte parce que c'était elle qui m'avait dit d'attacher la roue arrière), en me marrant moi aussi parce que franchement c'était comique, et que dans la vie vaut mieux rire que pleurer (je suis d'une grande sagesse, vous avez remarqué?), et en gueulant aussi en même temps contre le #&%@ de %§#¤£ de &@%! qui m'avait chourré ma roue, parce que dans la vie des fois ça fait du bien de râler contre les cons, ça défoule (je suis sage mais râleuse quand même) !

Bref, j'ai mal aux bras, pour tout vous dire j'ai à peine la force de taper sur les touches de l'ordi mais je voulais crier ma haine au monde entier pour être aussi injuste avec les gentilles filles qui font de mal à personne (sauf aux cafards mais ça compte pas), et finalement si ça sert à quelque chose d'avoir un blog, c'est bien de pouvoir étaler ses malheurs aux yeux de millions (si, si, de millions) de lecteurs qui sans Internet n'aurait jamais eu idée des ignominies qu'endurent leurs pairs au quotidien.

J'espère donc vous avoir amusés par mes mésaventures encore une fois, ça nous ramène au grand débat : "Peut-on rire du malheur des autres". Et bien je citerais le Chat qui est un de mes grands modèles de félinisme d'humanisme : "Oui, si le malheur des autres est rigolo !"

Donc riez, riez, rira bien qui rira le dernier, en attendant moi je pars demain à Houston, Texas, voir les cowboys, et j'aurais un super hôtel avec piscine, loin des voleurs de vélo sans âme ni conscience.

PS : Dolce, le vélo à Liberty State Park du coup, bin c'est reporté jusqu'à une date ultérieure et indéterminée ;-)

12 Comments:

Anonymous Anonymous said...

ma pauv'fille!
c'est donc tant la misère pour piquer une simple roue de vélo? ou c'est un voleur écolo?

1/8/06 00:56  
Anonymous Anonymous said...

quelle mésaventure mais racontée avec autant d'humour çà passe mieux !! carine, tu devras retourner au body-building : là au moins on ne vole pas les appareils de muscul !

1/8/06 01:16  
Anonymous Anonymous said...

Je suis désolé pour toi mais bon ce sont des choses qui arrivent!!!Un petit conseil:n'écoute pas toujours les autres fais ce que te dis ton instinct!J'espère que tu trouveras une roue de rechange! a bientôt bisous

1/8/06 02:40  
Blogger Carine said...

dad : si tu voyais les étalages de vente "sauvage" sur les trottoirs de Harlem, c’est plus que de la misère, on se croirait dans le tiers monde... les gens vendent des habits/chaussures usagés à même le sol, alors une roue de vélo, c’est inespéré !! Je ferai un article là dessus bientôt...

mum : je savais que ça allait t’amuser encore ;-)

Clem : tu as tout à fait raison, j’aurais du me fier à mon instinct !! je vais surement trouver une roue de vélo pas chère à un vendeur sauvage (qui aura surement été volée aussi, ce sera peut-être même la mienne !!!)

1/8/06 05:57  
Blogger L²V² in USA said...

je n'ai que souris, car ce n'est pas drole du tout, tu n'as franchement pas de chance!!!!

1/8/06 12:37  
Anonymous Anonymous said...

damned ! J'ai plus qu'a investir dans un porte bagage pour t'enmener a Liberty State Park...

T'inquiete, m'est arrive la meme chose que toi a San Sebastien il y a deux ans, une copine qui me dit d'accrocher la roue avant, je ne reflechis pas, c'etait la deuxieme semaine d'utilisation du velo, et ca loupe pas, je le mets comme d'hab devant chez moi accroche au banc, et quand je reviens y'avait plus que la roue et le cadenas... Bizarre hein ?

1/8/06 14:59  
Blogger Carine said...

lv2 : c’est pas si grave vu le prix que je l’ai payé, c’est juste rageant !

dolce : oui, dans tous les cas, mieux vaut quand même attacher le cadre ;-)

1/8/06 22:08  
Blogger Jean-Philippe said...

Ah, c'est toujours ralant quand meme !

Bon meme si je dois reconnaitre que ton texte m'a bien fait sourire.
Le coup de rester coince dehors en chaussette et en T-Shirt au mois de decembre... c'est pas mal quand meme !

2/8/06 08:36  
Blogger Lolo said...

Je n'ai qu'une chose a dire: Bravo !
Quel humour, j'ai bien rit a la lecture de ton post (et pas pour ton malheur mais pour sa qualite humoristique).

Puisse le Dieu des Roues de velo (meme si tu n'y crois pas) t'entendre (ou plutot te lire sur blogspot, car maintenant les Dieux, y sont hyper branches) et t'envoyer par UPS une nouvelle roue avant de velo (par contre donne la taille, pour pas qu'il se plante).

2/8/06 22:00  
Blogger Carine said...

jean-philippe : oui je me suis surpassée sur ce coup là !!

lolo : merci beaucoup, je suis contente de t'avoir fait rire ;-))
et même si dieu lit mon blog, je sais pas s'il va s'occuper de moi car je suis pas trop à jour de mes cotisations vis-à-vis de son assoce !!
je vais découvrir ton blog que je ne connassais pas encore !!

3/8/06 22:36  
Blogger Clementine Gallot said...

Rhah moi aussi je me suis fait piquer mon vélo à NY. Mais le vélo entier !! Pour en trouver un d'occase, joli (et surement volé.) il y a le marché aux puces de Avenue A vers 10èeme rue.

7/8/06 14:47  
Anonymous Anonymous said...

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3/3/07 05:07  

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